La démocratie participative

Tout d’abord je voudrais souhaiter une bonne année 2017 à vous tous, que cette année soit celle de la PAIX et de la LIBERTE !
Pour moi, elle va commencer avec un grand point d’interrogation placé sous le signe d’une grande inquiétude, et aussi malgré tout de quelques espoirs…

Effectivement, d’un côté Vladimir Poutine, qui parvient à réaliser « son plan de paix » pour la Syrie suite au massacre d’Alep, en éliminant l’Union Européenne et les Etats-Unis de cette région . De l’autre, le populiste Donald Trump, qui va devenir le nouveau président des Etats-Unis, et qui laisse tomber l’Europe, en lui disant de se débrouiller toute seule face à la Russie. Naturellement , » la cerise sur le gâteau » se serait qu’un François Fillon ou Marine le Pen gagne les élections présidentielles françaises au mois de mai…et se serait un signal dramatique pour tous les pays européens ayant appartenu dans la sphère soviétique. Effectivement ces deux candidats ont de la sympathie et partagent « des yeux de Chimène » pour la Russie.

Maintenant quelques notes d’espoir :

- La lutte contre la pollution commence à prendre corps dans différents pays. Une autre conférence du style la COOP21 qui s’est tenu à Paris vient de se dérouler à Rabat, un consensus s’est fait pour lutter contre la pollution planétaire !

- Le fait qu’il y a « des primaires » en France pour les élections présidentielles est un bon gage de démocratie. Elle permet un contrôle plus accru des citoyens vis-à-vis des partis politiques.

- La déclaration que devront faire annuellement les fonctionnaires, et les hommes politiques en Ukraine, constitue un bon pas dans la lutte contre la corruption vers l’intégration européenne.

- Un historien en Russie, Andrei Zoubov, vient de déclarer que le mouvement nationaliste ukrainien pendant la seconde guerre mondiale, que l’on nomme « les banderivtsi » n’étaient pas fasciste, ce qui lui a couté sa place à l’université qui forme les diplomates, que l’on nomme MGIMO. Cela montre qu’en Russie il a des gens qui sont prêt à secouer « le cocotier ».

- Les dernières législatives en Lituanie ont pris un tour encourageant. Un nouveau gouvernement a été choisi en Lituanie fin 2016. Dans la coalition gouvernementale, se trouve un mouvement crée à partir de simples citoyens, qui voulait contrôler l’activité de leurs élus. Il y a trois années de cela, j’ai pu rencontrer chez une amie lituanienne, un député de ce mouvement des citoyens, qui s’appelait à l’époque KARTU, et qui se voulait aussi écologique.

La question, c’est celle de la participation des citoyens de chaque pays, pour contrôler le pouvoir établi. Lors de la révolution "de l’Euromaidan", de novembre 2013 à février 2014 en Ukraine, s’est créé « un Conseil du Maidan », composé de personnes de la société civile, et des dirigeants des partis d’oppositions.C'était une sorte de pression de la société vis-à-vis du pouvoir politique en place, à savoir celui de Yanoukovitch. Mais après la fin de la révolution, ce conseil ne s’est plus maintenu, ce qui est dommage. On pourrait objecter que vu l’existence de la société civile, cette « Agora moderne » n’avait plus son sens d’exister. Au contraire, elle aurait dû continuer à exister. De même, que normalement on aurait dû trouver une place à Kyiv, où les citoyens auraient pu dire leur doléance. A Londres, en Angleterre c'est le cas avec Hyde Park, pourquoi ne serait-ce pas le cas dans la capitale ukrainienne ?

En France, le contrôle des élus est sanctionné par le vote des citoyens. Existe-t-il une assemblée de citoyens associatifs qui peut les contrôler,et leur demander de rendre compte en permanence ?

Ce sont des problèmes qui se posent dans tous les pays européens à savoir le contrôle permanent de citoyens sur leurs élus respectifs. La démocratie, à elle seule n’est plus suffisante. Il faut trouver un moyen pour que les citoyens puissent entendre leur voix, sans passer obligatoirement par le filtre des partis politiques, qui sont souvent encadrés par des apparatchiks peu scrupuleux, dont le souci n’est pas d’écouter la voix du peuple, mais d’appliquer la décision de leur parti…

Un grand chantier politique s’ouvre en face de nous, nous les nombreux citoyens européens que nous sommes. Peut-on être capable de rendre réel cette demande légitime, à savoir de pouvoir contrôler les élus respectifs qui nous dirigent ?... ou ne serait-ce un rêve utopique partagé par des doux rêveurs ?...