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Une guerre offensive pour remporter la paix

par Bogdan Mytrowytch

publié dans Politique

                                                       

 

Le 24 février commence « l'opération spéciale » telle que l’a dénommée Poutine. Au-delà de toute considération humaine une guerre a commencé contre un peuple qui veut être libre.Toutes les horreurs que l’on découvre lors de la libération des villes par les troupes ukrainiennes, montre à l’évidence, que

des actes délibérés de ces crimes ont été commis par l’armée russe. La population civile martyrisée, les enfants déportés…, toutes ces atrocités sont l’œuvre d’un pouvoir à la tête duquel se trouve un criminel.L’Ukraine et les pays qui ont connu l’occupation russe à savoir les pays de l’Europe de l’Est estiment qu’un tribunal international doit être constitué pour juger ces crimes. Par contre, la France, l’Allemagne et les États-Unis misent avant tout sur des négociations dans le futur avec la Russie actuelle pour mettre fin à la guerre…

 

On peut se poser la question suivante, peut-on négocier avec un pouvoir criminel, et donc ouvrir un dialogue avec lui ?

Une autre question se fait l’écho de la première : Ne serait-il pas plus logique de mener une lutte contre ce pouvoir jusqu’à son anéantissement, comme ce fut le cas avec l’Allemagne Nazie ?

Les instances internationales ne devraient-elles pas pouvoir juger les responsables russes coupables des crimes de guerre vis-à-vis de la population civile ?

 

Quelles seraient d’ailleurs les conséquences d’un probable et illusoire gel du conflit, sinon qu’il serait favorable à Poutine dans la mesure où malgré des bombardements erratiques, il continue de perdre du territoire illégalement conquis. Les peuples occidentaux, une fois leurs dirigeant décidant actuellement du sort futur de l’Europe, partis du pouvoir, seront-ils livrés à un régime autoritaro-dictatorial susceptible de les enfermer dans un cercle, qui sous peine qu’ils auraient l’outrecuidance de s’opposer à des exactions à l’encontre de leurs voisins toujours plus proches, prétexterait de ces ingérences pour le resserrer de plus en plus étroitement.

 

Cet esprit « daladiériste » au moment même où Poutine est passible de perdre la guerre, et la Russie de se reformer, serait précisément la bouée de sauvetage qui lui permettra au contraire de reconstituer ses forces, de gagner du temps pour concevoir en stratège qu’il est, ses prochaines offensives, laissant aux occidentaux, et non aux seuls ukrainiens toujours moins de champ pour sortir de l’engrenage.

 

Combien de milliards faudra t’il déverser dans la fosse à chair humaine avant que nos gouvernants occidentaux se rendent compte de l’impérieuse nécessité de donner « un grand coup dans la fourmilière », en permettant à l’Ukraine de bombarder en retour les infrastructures que sont les centrales électriques, les gares, les rails en plusieurs endroits du territoire russe, de déstabiliser avant qu’il ne soit pas trop tard, Poutine et son entourage déjà fragilisés.

 

Comment les autorités russes ont-elles réagi aux précédentes attaques sur leur propre territoire, sinon par le silence, suivi par des appels à la négociation. L’observation de ces faits amène à l’urgente nécessité d’une action offensive par surprise, de grande ampleur.Comment est-il possible que certains de nos dirigeants n’aient pas encore compris que le moment est précisément venu de donner à la guerre cette dernière impulsion pour la remporter.

 

 

                                                                    France LEVY

                                                                    Bogdan MYTROWYTCH

 

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